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Channel: Actualité des entreprises Alsace, Mulhouse, Strasbourg - Le périscope » Le Sujet du Mois
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Une aide à la stratégie immobilière

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Spécialisé dans le conseil en immobilier d’entreprise, Jean-Marc Peter accompagne l’investisseur dans sa quête de l’implantation idéale, de l’étude du marché à la rédaction des baux en passant par la sélection et visite des locaux. Un retour en Alsace pour ce professionnel du secteur, ex-Auguste Thouard et BNP Paribas Real Estate.

Jean-Marc Peter

L’immobilier d’entreprise recèle peu de secrets pour Jean-Marc Peter qui a, ces 23 dernières années, évolué avec succès dans cette niche d’activités. Depuis août 2012, il a développé sa propre enseigne, jmpeter conseil, avec une approche qui lui est propre. « Ma démarche est centrée sur le client que j’accompagne dans sa stratégie immobilière. En fonction de son activité et de ses projets de développement, je détermine les locaux les plus adaptés à ses besoins en termes de surface, de localisation, de mises aux normes et, bien sûr, de prix » détaille-t-il. Location, achat ou vente, ce dernier mobilise son expertise lors de toute transaction. « Un propriétaire n’arrivant pas à écouler un bien peut, par exemple, recourir à mes services afin de déterminer les freins à sa commercialisation. Libre à lui, par la suite, d’appliquer ou non mes recommandations » explique Jean-Marc Peter.

Le mouvement des mal logés ?

La vitalité actuelle du marché mulhousien lui assure de trouver une réponse adaptée aux requêtes de ses clients. « La crise de 2008 a, certes, ralenti le secteur, mais elle a aussi permis une baisse des prix car nous sommes en suroffre. L’absorption de cet immobilier est donc lente. L’arrivée de nouveaux projets, tels que celui du quartier des affaires de la gare, va dynamiser tout ça. Les propriétaires de locaux anciens feront l’effort de les réhabiliter et les bâtiments neufs permettront de faire des économies car ils sont peu énergivores » analyse-t-il. Jean-Marc Peter tempère néanmoins l’engouement suscité par ces 23 hectares de bureaux bientôt disponibles : « Je doute fort que ce site attirera des sociétés exogènes comme l’espèrent les institutionnels. On risque surtout d’observer un mouvement interne d’entreprises mal logées qui s’installeront au coeur de Mulhouse pour jouir des infrastructures », estime-t-il.

Inès Lazibi

Contact : 06 87 71 57 65 – contact@jmpeter-immobilier.comwww.jmpeter-immobilier.com


L’immobilier d’entreprise en base de données

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Pionnière dans ce domaine, la Chambre de Commerce et d’Industrie Sud Alsace Mulhouse (CCISAM) a créé, dès 2000, une base de données “immobilier d’entreprise” recensant les bureaux, locaux commerciaux, industriels et artisanaux à vendre ou à louer dans le département. Frédéric Streng est le responsable de ce dispositif multimédia.

Quatre locaux sont encore disponibles au Business Campus.

« Un espace de rencontre virtuel entre l’offre et la demande » : c’est ainsi que Frédéric Streng, conseiller à la CCISAM, résume cette base immobilier d’entreprise. « L’annonceur met gratuitement en ligne, et ce pour une durée de 60 jours, une offre détaillée de son bien. Le prix de vente ou de location ne sera pas communiqué aux tiers car, selon l’évolution du marché et les négociations sur le terrain, le propriétaire peut revoir ses prétentions à la baisse ou à la hausse », explique-t-il.

Eviter les mauvaises surprises

Quatre cents annonces sont actuellement en ligne sur cette plateforme qui permet aussi une visite virtuelle – en photos ou en vidéo – des locaux proposés. « Un investisseur doit prendre en considération divers paramètres lors de l’acquisition d’un site, le plus important étant l’état du bien. Louer une friche est peu judicieux car, si le loyer est des plus attractifs, les travaux à réaliser avec les mises aux normes (sécurité incendie, accessibilité aux personnes handicapées, isolation…) peuvent s’avérer onéreux. Je recommande donc la réalisation de diagnostics techniques avant de prendre toute décision. On évite ainsi les mauvaises surprises », indique Frédéric Streng.
Une ultime possibilité d’hébergement s’offre à ceux qui ne trouveraient pas l’espace adéquat à leurs activités : les hôtels d’entreprises. « Leur intérêt réside en leurs services mutualisés qui réduisent les frais de fonctionnement. Ces pépinières, comme le Business Campus, sont adaptées aux structures qui démarrent ou aux sociétés souhaitant avoir une antenne en Alsace » assure-t-il.

Inès Lazibi

Contact : 8 rue du 17 Novembre à Mulhouse
03 89 66 71 08 – f.streng@mulhouse.cci.fr - www.mulhouse.cci.fr/simplanter/

L’immobilier, facteur de réussite… et d’échec

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Choisir un local est un acte déterminant pour la réussite de vos activités. Jean-Arnaud Desaulles, président de Desaulles & Cie, organisme spécialisé dans le conseil en immobilier d’entreprise, nous donne quelques éléments pour en définir les paramètres stratégiques et éviter ainsi les écueils.

Jean-Arnaud Desaulles et Carole Sperry, conseillers en immobilier d’entreprise.

Comment se compose l’immobilier d’entreprise ?
Ce secteur de niche se divise en quatre branches, chacune avec ses spécificités : les bureaux, les locaux d’activités, les commerces intra/extramuros et l’investissement. Ce marché est plus stable que le résidentiel mais, depuis 2008, les deux souffrent de la crise et voient leurs prix baisser.

Quelles sont les particularités du parc mulhousien ?
Les bureaux sont en suroffre avec, fin 2011, plus de 67.000 m2 vacants dont 10% dans le neuf. Nous arrivons juste à en absorber entre 15.000 et 20.000 par an. Aujourd’hui, nous avons donc trois années de stock. C’est énorme ! Autre caractéristique de la Cité du Bollwerk, 2/3 des locaux sont en centre-ville, le tiers restant étant en périphérie. Aucune typologie ne ressort en particulier : nous commercialisons autant de sites anciens que récents. Cette dernière catégorie s’écoule difficilement en période de récession, alors que la première est très recherchée car plus abordable financièrement.

Quels types de locaux sont les plus demandés ?
Les entrepreneurs recherchent surtout des bureaux d’une superficie comprise entre 200 et 250 m2 et des locaux industriels de moins de 3.000 m2, situés de préférence en banlieue afin de faciliter les livraisons vers les zones frontalières. Cette branche a d’ailleurs enregistré un record historique, l’an dernier, avec 207.000 m2 de locaux libres. Les requêtes les plus difficiles à satisfaire sont celles des professionnels qui reçoivent du public et qui veulent des surfaces de moins de 70 m2 déjà aux normes d’accessibilité aux personnes handicapées.

Quels sont les paramètres à prendre en compte lors de la sélection d’un bien immobilier ?
L’emplacement est primordial. Il faut choisir la zone en fonction de son activité et de son accessibilité (transports publics, parkings pour les clients…). Et penser à garder un espace vacant pour l’accueil éventuel de nouveaux collaborateurs. Ceci évite de déménager, et donc d’investir de nouveau, lorsque l’affaire se développe. Mais surtout ; il faut prendre son temps, visiter un maximum de lieux et comparer les prix. Dans les frais généraux, le loyer est souvent la charge la plus importante d’une société… Et il faut une réserve de trésorerie pour l’absorber.

Au vu des nouvelles normes, n’est-il pas plus stratégique d’opter pour un espace neuf ?
Acquérir un bâtiment récent est judicieux en période d’expansion économique, or ce n’est pas le cas actuellement. Les propriétaires affichent des prix plutôt élevés, car ils veulent avoir un retour sur investissement et ce dans un délai court. La situation du marché ne va pas s’améliorer avec le développement de projets immobiliers tels que celui de la gare.

Ce nouveau quartier des affaires ne permettra-t-il pas, au contraire, de dynamiser le secteur ?
Plus de 30.000 m2 de bureaux seront commercialisés dans une branche déjà saturée. Les politiques espèrent capter des demandes exogènes, mais j’en doute fort. Nous allons principalement assister à des mouvements internes, c’est-à-dire des structures déjà implantées à Mulhouse mais qui souhaitent s’installer dans des bâtiments aux normes. Un projet aussi ambitieux que celui-ci présente néanmoins de sérieux avantages comme redorer l’image de Mulhouse qui souffre d’un réel déficit en la matière. C’est aussi une manière de stimuler le milieu avec cette offre pléthorique qui, de facto, baissera le prix moyen au m2. Ceci dit je ne doute pas que, sur le long terme, ce quartier trouvera preneur car son positionnement stratégique permettra aux entreprises de faire des économies non négligeables en termes de déplacement.

Propos recueillis par Inès Lazibi

Contact : 11 avenue d’Altkirch à Mulhouse
03 89 46 20 80 – desaulles@cbre.fr. www.desaulles.fr

Penser l’immobilier de l’entreprise comme une stratégie

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Le choix de votre implantation et les conditions d’exploitation de votre outil immobilier se répercutent directement sur les performances de vos activités. Vous devez donc veiller à ce qu’il soit en adéquation avec vos besoins fonctionnels. Dans ce numéro, Le Périscope vous apporte un éclairage sur l’ensemble des enjeux stratégiques d’un tel investissement.

L’apprentissage pour les cols blancs aussi

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Même si l’Alsace reste un solide bastion dédié à l’apprentissage, son rang national s’est dégradé. En cause, des efforts couronnés de succès entrepris dans d’autres régions, notamment en faveur de l’apprentissage formant des ingénieurs. En effet les cols blancs font désormais carrière après une formation d’apprenti, jusqu’à des diplômes de haut niveau. Cette réalité est encore méconnue, tout comme l’efficacité des formations en alternance pour les TPE, à l’encontre de bien des idées reçues. Le Périscope vous aide à y voir plus clair.

La CCI : développer la culture de l’apprentissage

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Pour Jean-Luc Heimburger, président de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin (CCISBR), « les idées reçues ont la vie dure. Les représentations liées à l’apprentissage restent souvent liées à la notion de métiers manuels, techniques. L’apprenti est considéré également comme une perte de temps, une denrée rare dans les entreprises », déplore-til. Face à l’arsenal d’initiatives prises par la CCI et ses partenaires régionaux, l’élu consulaire constate que « la culture de l’apprentissage n’est pas suffisamment développée dans l’entreprise ». Mais comme un président de CCI est aussi un chef d’entreprise, Jean-Luc Heimburger sait aussi discerner les atouts des apprentis, en-dehors d’un coût relativement modeste pour les entreprises. « Les chefs d’entreprises admettent les apports de l’apprenti, tant pour leur regard neuf que leur force de travail. Mais la nature du contrat – un CDD – et les difficultés rencontrées pour la rupture constituent un frein important », précise-t-il. Et ce taux n’est pas anodin : on compte 23 % de ruptures de contrat d’apprentissage en Alsace (21,9 % en production, 24,5 % dans les services). En cause très fréquemment, une orientation inappropriée. « La condition principale de réussite d’un parcours en alternance est un bon ciblage de la formation par rapport au besoin de l’entreprise », considère Jean-Luc Heimburger. Et en cours de formation, l’apprenti doit être suivi par un tuteur présent et attentif.

Le Périscope, journal économique sur Mulhouse, Strasbourg et environs - Jean-Luc Heimburger, président de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin

Jean-Luc Heimburger, président de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin

Le Point A, pivot du dispositif

Pour augmenter le nombre de recours à l’apprentissage et l’alternance par les TPE et PME, la CCISBR s’est dotée d’un guichet spécialisé, le “point A”. 876 entreprises ont été visitées individuellement sur site pour présenter ces filières de formation et de leurs atouts. Et 318 contacts téléphoniques qualifiés ont été passés par les deux développeuses du Point A dirigé par Viviane Marie. « Nous comptons 3 384 contrats d’apprentissage enregistrés pour les entreprises inscrites au registre du commerce et des sociétés en 2012. L’accompagnement des entreprises dans les démarches administratives et pour la simplification de l’embauche des apprentis comptent parmi nos missions », souligne la CCI. Ce travail est accompagné par l’inspection d’apprentissage pour veiller au respect du cahier de charges et garantir la qualité de la formation ainsi que des actions de promotion. La récente “Nuit de l’Orientation et du Parcours Professionnel” a connu un fort succès avec plus de 4.500 visiteurs. Voire aussi les “Mercredis de l’apprentissage” ou des forums, etc.

Véronique Canivet

Contact : CCI Strasbourg et Bas-Rhin / POINT A – 10 Place Gutenberg – BP 70012,
67081 Strasbourg Cedex | 03 90 20 67 68 – www.strasbourg.cci.fr

 

Chiffres
• 15 463 apprentis formés en Alsace
• 33 CFA
• 3,6 % des apprentis français sont alsaciens
• 55 % des apprentis sont du niveau bac ou post-bac
• 34,3 % sont des filles
• 58 % de formation dans le secteur de la production
• 41 % dans les services
• 70 % des apprentis ont trouvé un emploi
• Principaux secteurs : 23 % industries manufacturières, 20 % commerce, 18 % construction
• 84 % de réussite aux examens

 

La Société Générale, garante de la formation en alternance au sein de son réseau

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Installée au coeur de l’E3, la délégation régionale de la Société Générale Grand Est offre l’exemple de l’adaptation à l’alternance dans les métiers du tertiaire. Avec 1.600 salariés au sein des 8 délégations sur le Grand Est, la banque propose différents métiers à travers trois grandes filières : l’entreprise, les professionnels et les particuliers.

Société général - Le périscope - Journal économique de Mulhouse, Strasbour et environs
Jacques Schaeffer

« Nous proposons deux types de formation » explique Jacques Schaeffer, DRH de la délégation, « le BTS banque marché des particuliers et la licence professionnelle Banque qui prépare aux métiers de chargé d’accueil et de conseiller clientèle grand public. Nous avons aussi des alternants en master 2 Chargé de clientèle de professionnels en partenariat avec l’école de management de Strasbourg (EMS) et le centre de formation de la profession bancaire (CFPB). Nous avons aussi des master 2 Gestionnaire de patrimoine en banque en partenariat avec l’Université de Strasbourg (UFR de Droit) et le CFPB ».

Un mode de recrutement éclairé

Il existe 12 CFA banque en France avec 1.000 alternants, dont celui de Strasbourg et celui de Nancy (1er CFA de France). 95 % des alternants sont diplômés à la fin de leurs études. « C’est un mode de recrutement éclairé », précise Jacques Schaeffer. « Grâce à ce mode de formation, nous pouvons observer les étudiants, futurs salariés. Quant à eux, ils se donnent toutes les chances d’avoir un travail après leur formation, gagner en indépendance et découvrir et observer le métier. En somme, c’est le volet de recrutement privilégié de la Société Générale », conclut le DRH.

Véronique Canivet

Contact : Société Générale Délégation – Régionale Strasbourg, 5 avenue de l’Europe, Schiltigheim
03 90 00 57 95 | www.societegenerale.fr

BS Elec, Installateur d’Electricité Durable

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Installée sur la zone du Mittelfeld depuis son rachat en 2009, l’entreprise (CA 2,5 millions d’euros) représente la génération nouvelle des électriciens qui manient la haute technologie.

Le périscope, journal économique - DS Elec

Laurent Koehl

Spécialisée dans la rénovation électrique en site occupé, l’entreprise travaille essentiellement avec les bailleurs sociaux du Bas-Rhin et rénove plusieurs centaines de logements. Laurent Koehl et ses 19 salariés assurent aussi la conception, l’installation et la maintenance d’installations de solutions liées aux courants faibles et à la sécurité comme la détection incendie, le contrôle d’accès, le désenfumage et la vidéo surveillance ainsi que le câblage informatique. Entrepreneur dynamique, Laurent Koehl dirige aussi l’entreprise BS Couverture créée en 2010. Il est membre fondateur et président de l’association ARCA et lauréat de Réseau Entreprendre Alsace en 2009.

L’apprentissage chez BS Elec

Soucieux du renouvellement de ses équipes, Laurent Koehl emploie aussi des apprentis. « L’apprentissage permet de connaître et d’apprécier un jeune à sa juste valeur » précise-t-il. « C’est un engagement tripartite. Cela nous permet de renouveler notre personnel en toute sécurité, car nous avons formé l’alternant et nous le connaissons. Le problème est plutôt d’ordre juridique avec l’alternance », estime-t-il, « car nous nous engageons pour toute la durée de la formation des élèves et il est difficile de rompre le CCD qui nous lie en cas de problème ». Actuellement, un apprenti est accueilli chez BS Elec, il prépare un CAP au lycée Couffignal (Strasbourg-Meinau). « C’est un bon élément » considère Laurent Koehl. « On trouve facilement des apprentis de niveau CAP, mais cela devient compliqué quand on souhaite un profil spécifique. L’offre étant faible, on choisit par défaut des profils qui ne sont pas en adéquation avec le besoin, et c’est problématique. Le problème est que les grandes écoles ne sont pas encore suffisamment ouvertes à la formule apprentissage. Il y a encore du chemin à faire jusqu’à ce que les entreprises françaises acceptent de prendre des ingénieurs en contrat d’apprentissage », conclut-il.

Véronique Canivet

Contact : BS Elec 6 rue Laennec, Schiltigheim | 03 88 96 44 55 – www.bselec.fr


La Chambre de Métiers et de l’Artisanat : la formation par l’apprentissage

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La Chambre de Métiers et de l’Artisanat (CMA) est le représentant du premier employeur d’Alsace : 140.000 salariés au sein de 24.000 entreprises. Elle emploie elle-même 235 agents statutaires et 150 vacataires et compte parmi les principaux employeurs de l’E3.

Le Périscope, journal économique - La Chambre de Métiers et de l’Artisanat

Bernard Stalter

« Accueillir, accompagner, former sont ses principales missions », explique Bernard Stalter, président de la Chambre depuis 2004 et dirigeant de trois salons de coiffure. Passé lui-même par la voie de l’apprentissage après avoir quitté l’école à 14 ans, il insiste sur ce facteur d’intégration des jeunes, qui permet le renouvellement des compétences nécessaires à la pérennité de l’artisanat dans la région.
6.000 apprentis évoluent actuellement dans les différentes filières professionnelles que sont, entre autres, le bâtiment, l’alimentation, l’électricité ou la beauté-santé par exemple. Sous contrat avec des entreprises dont la moitié des dirigeants a suivi ce parcours, les apprentis sont accueillis en alternance au sein du centre de formation de la CMA. 3 000 apprentis sont entrés en 2012 dans ce mode de formation, avec un taux de placement supérieur à 90 %.
« Dans un environnement économique difficile, le jeune en apprentissage peut être parfois considéré comme une variable d’ajustement » souligne Bernard Stalter. Il est donc important pour la Chambre de convaincre en permanence les patrons des petites entreprises afin qu’ils choisissent ce parcours de professionnalisation des jeunes intéressés par les métiers de l’artisanat. Certains sont déjà diplômés de l’enseignement supérieur à BAC + 2 ou BAC + 3. Cette évolution a d’ailleurs suscité la création d’une université régionale des métiers de l’artisanat et des partenariats avec notamment l’IUT de Colmar et l’Université de Strasbourg.

Véronique Canivet

Contact : CMA : 30 avenue de l’Europe, Schiltigheim | 03 88 19 79 79 – cma@cm-alsace.fr

La construction fortement implantée dans l’E3

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Petit à petit, l’E3 s’est imposée comme un lieu d’accueil privilégié pour les implantations du secteur de la construction. Des acteurs majeurs y côtoient des TPE, sans oublier le pôle d’aménagement de la maison (PAMA) qui confirme son rôle de développeur pour les 150 entreprises régionales du secteur. L’importance de ce rapprochement de compétences peut s’avérer utile en termes de réseau, l’un des éléments-clés du développement économique dans le contexte actuel. Le Périscope a visité plusieurs entreprises représentatives du secteur bâtiment-construction implantées dans l’E3.

Vinci s’installe dans l’E3 dans un bâtiment écolo

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Le nouvel immeuble du groupe Vinci construction, baptisé Oxygen et encore en chantier à proximité de la route de Hausbergen, a été conçu pour être un bâtiment passif, autrement dit très économe en énergie.

Oxygen Vinci | Le Périscope, journal économique en Alsace "édition Strasbourg"

Henry Lischetti et Sophie Lacogne étudient le système de panneaux métalliques rayonnants, qui assureront le chauffage et la climatisation du bâtiment

Joliment dénommé Oxygen, l’édifice dont Vinci se dote fait partie des nouveautés de l’E3. Sa particularité : l’édifice sera à la fois un espace de travail d’environ 3 000 m2, livré en juillet prochain, et une vitrine du savoir-faire de Vinci en matière d’environnement. « La norme bâtiment de basse consommation (BBC) se base sur des estimations, comme un chauffage à 19°, qui sont rarement respectés », explique Sophie Lacogne, chef de projet pour Adim Est, la filiale de Vinci chargée du montage immobilier. « Les bâtiments labellisés consomment donc plus d’énergie que prévu lors de leur conception. Oxygen a été conçu pour respecter la norme BBC sur la base de sa consommation réelle. Il nous permettra de mettre en avant les connaissances de Vinci construction en termes d’éco-conception. » Et ce, de la manière la plus directe qui soit : Oxygen regroupera les quatre filiales alsaciennes du groupe Vinci – Adim Est, GTM, Urban et Dumez – soit une soixantaine de salariés au total. Leurs clients pourront observer sur place les différentes technologies mises en oeuvre.

Des technologies très économes en énergie

« La climatisation sera assurée par un système de géocooling, autrement dit grâce à l’utilisation de l’eau pompée directement dans la nappe phréatique, un procédé au coût de fonctionnement très bas », explique Henry Lischetti, maître d’oeuvre du chantier. « Chauffage et climatisation seront diffusés par des panneaux métalliques rayonnants fixés au plafond, une technologie beaucoup plus efficace que les convecteurs traditionnels. Cela permet même de réguler la température par zones et apporte plus de confort pour l’utilisateur car il n’a pas le chauffage ou la climatisation qui lui souffle au-dessus de la tête. » Combiné avec une isolation extérieure renforcée, un éclairage basse consommation et des “brises soleil” amovibles selon l’ensoleillement, le bâtiment ne consommera au final que 65 kw par m2 et par an. Le coût de ce chantier écolo ? Mystère, Vinci construction est moins bavard à ce sujet !

Léa Davy

carre-jaune-okContact : Adim Est Adresse (jusqu’en juillet) : 19 route d’Eschau, Illkirch-Graffenstaden 03 88 10 56 38 – www.adim-est.fr

Arcadis – Le pôle Est du groupe de BTP Arcadis : un vivier de compétences en ingénierie

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Les travaux de la ligne de bus à haut niveau de service (BHNS), qui reliera l’E3 à la gare de Strasbourg d’ici 2014, c’est Arcadis. La passerelle sur le Rhin, pour prolonger la ligne D du tram jusque Kehl, aussi. Idem pour l’extension de l’aéroport Bâle Mulhouse. On pourrait continuer ainsi la liste, tant l’entreprise compte parmi les acteurs majeurs du BTP en Alsace, en France et à l’international.

Cathy Gailliez, directrice d’Arcadis Est

Cathy Gailliez, directrice d’Arcadis Est

Les 50 salariés du pôle Est – qui couvre l’Alsace, la Lorraine, la Franche-Comté et Champagne- Ardennes – travaillent sur l’ingénierie de projets, depuis les études à mener en amont jusqu’à leur livraison. « Notre côté multi-compétences fait vraiment notre force », souligne Cathy Gailliez, directrice d’Arcadis Est. « Nos équipes réalisent les études préliminaires, les travaux de génie civil et même les aménagements de la voierie ou de l’assainissement. Nous faisons tout… ou presque ! », précise-t-elle. L’implantation locale de cet acteur majeur dans son secteur s’ajoute à la liste importante de “grands comptes” établis dans l’E3.

Travail transversal au sein du groupe

Seuls les métiers d’architecte et de paysagiste ne sont pas intégrés au sein de l’entreprise. Et quand Arcadis a besoin de compétences très particulières, introuvables à Schiltigheim, elle va simplement les chercher chez ses collègues des autres pôles régionaux du groupe. « Nous échangeons beaucoup via Skype, par visioconférence ou sur l’intranet de l’entreprise », reprend Cathy Gailliez. « Lorsqu’un service se trouve en sous-charge de travail, il peut aider l’un ou l’autre des pôles régionaux. Cela nous évite d’embaucher des intérimaires. Cette manière transversale de travailler est en place depuis plusieurs années au sein de l’entreprise ».
On ne se s’étonne donc pas du parcours de Cathy Gailliez, sociologue de formation, à l’image de la stratégie du groupe. Après ses études, un poste à la direction départementale de l’équipement (DDE) lui fait prendre goût au secteur. Elle développe ses compétences sur le terrain et via la CNAM, avant d’entrer comme cadre chez Arcadis en 1999. Elle y gravit les échelons jusqu’à son poste actuel de directrice. Il ne lui reste plus maintenant qu’à diversifier le pôle dans le bâtiment, un défi de taille étant donnée la rude concurrence du secteur.
En 2012, le groupe Arcadis a réalisé un chiffre d’affaires global de 2,544 milliards d’euros, en hausse de 26 % par rapport à 2011.

Léa Davy

carre-jaune-okContact : Arcadis – région Est, 19 rue de La Hay, Schiltigheim -  03 88 48 96 96
strasbourg@arcadis-fr.comwww.arcadis-fr.com

Bouwfonds Marignan Immobilier – Le nouveau venu se taille une place au soleil

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Dans le marché immobilier strasbourgeois qui connaît une renaissance spectaculaire, un nouveau venu pointe sa carte de visite entre les majors nationaux et les ténors locaux. Bouwfonds Marignan Immobilier (BMI), filiale du financier néerlandais Rabobank s’implante en Alsace avec de solides ambitions.

Bouwfonds Marignan Immobilier

Hervé Meyer, directeur d’agence

Rabobank est un nom qui résonne dans l’esprit de tous ceux qui, de près ou de loin, suivent l’économie : c’est l’actionnaire majoritaire du groupe immobilier BMI. « Rabobank, qui est le plus grand crédit agricole du monde », selon des analystes financiers, s’est diversifié, notamment dans la construction avec BMI. Loin des “affaires” de la City londonienne et qui impactent le banquier néerlandais, le promoteur tisse ses réseaux avec efficacité sur le marché strasbourgeois, et vise l’Alsace entière. L’implantation de BMI dans l’E3 est l’une des 16 agences du groupe en France. 7 personnes y travaillent au développement de programmes en cours à Schiltigheim, Oberhausbergen, Cronenbourg, Place de l’Etoile, Eschau, Lingolsheim, etc. « Le marché de la Communauté urbaine de Strasbourg (CUS) est comme partout en repli, mais plutôt moins qu’ailleurs en France », se réjouit Hervé Meyer, directeur d’agence. « Notre vocation est d’être présent partout en Alsace. Nous avons un métier de développeur de programmes qui nous font évoluer entre des exigences complexes, notamment la rareté du foncier qui exacerbe la concurrence. La nouveauté, c’est que de plus en plus, les collectivités gèrent elles-mêmes le foncier. Cela impose des concours, mais c’est positif à terme. Nous gagnons certains concours, nous en perdons d’autres, cela s’inscrit dans une logique », estime Hervé Meyer.

Priorité aux zones urbaines

Il est vrai que dans la CUS, le programme de construction de 4.000 logements par an pendant 5 ans a donné un sérieux coup de fouet au marché immobilier dans l’agglomération strasbourgeoise, qui se matérialise le long de l’axe de la route du Rhin, mais pas seulement. Comme ses concurrents, BMI y tire son épingle du jeu, en constatant que la loi Sellier a eu pour effet pervers de tarir le marché en dehors de la capitale alsacienne en raison des critères où les avantages fiscaux sont combinés à des secteurs géographiques. « Nous sommes recentrés sur les zones urbaines », indique le directeur régional du promoteur. Reste que le développement sur la CUS et sur l’ensemble de la région représente une perspective pour la filiale de Rabobank, le recrutement demeure complexe : « Notre métier consiste à vendre un produit qui n’existe encore que sur plan. Le vendeur doit bien connaître la fiscalité, le droit, les données techniques. Ces profils existent, à nous de les détecter », indique Hervé Meyer.

Didier Bonnet

carre-jaune-okContact : Bouwfonds Marignan Immobilier – 3 avenue de l’Europe, Schiltigheim
03 88 81 15 15 – www.bouwfonds-marignan.com

Le Pôle d’aménagement de la Maison : fédérer pour mieux innover

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Autour du Pôle d’aménagement de la Maison (PAMA), un cluster créé en mars 2010, gravitent près de 150 entreprises spécialisées dans l’aménagement intérieur. Depuis ses locaux situés avenue de l’Europe, il leur permet de mutualiser leurs moyens et de créer des projets communs.

Angélique Gasmi, directrice du Pôle d’aménagement de la maison

Angélique Gasmi, directrice du Pôle
d’aménagement de la maison

Angélique Gasmi, directrice du Pôle d’aménagement de la maison (PAMA) s’avère intarissable sur cette structure, dont la notoriété et l’identité restent à renforcer : « Notre but premier consiste à créer des passerelles entre des entreprises qui s’ignorent mais qui ont intérêt à travailler ensemble, et aussi avec des spécialistes porteurs d’innovations », décrit-elle. Un exemple, parmi d’autres : le PAMA a réuni 24 industriels souhaitant développer des gammes d’équipements intérieurs adaptés aux seniors, un marché en pleine expansion. Ils ont rencontré des ergonomes ou des médecins, afin de bénéficier de leurs conseils sur leurs produits. Cette opération a été menée parallèlement à un programme initié par le Conseil général du Bas-Rhin, en pointe au plan national et qui a fait l’objet entre autres, d’une présentation lors de la Foire de Paris en juin dernier. Un catalogue commun des innovations issues de cette démarche sera publié en juin prochain et transmis aux professionnels du secteur dans l’idée de favoriser des relations commerciales. La même opération a été réalisée dans le domaine de l’hôtellerie de luxe. « Cela permet de proposer une offre globale, des solutions d’aménagement A à Z, capables de remporter de gros appels d’offres et de mutualiser les moyens lorsque les entreprises souhaitent exporter, lancer des campagnes de communication ou commander des études, ce qui demande de gros investissements, » reprend Angélique Gasmi. « Et c’est l’occasion pour les petites entreprises de s’assurer plus de visibilité ».

La matériauthèque en juin

Cette titulaire d’un doctorat en économie possède déjà de l’expérience en la matière : elle a créé et géré deux autres clusters, dans le domaine de l’agroalimentaire en Aquitaine et de la mécanique en Lorraine. Son nouveau projet pour faciliter l’innovation : l’inauguration en juin prochain d’une matériauthèque, comprenez une bibliothèque recensant toutes les propriétés de plus de 2.000 matériaux. Avec comme invités d’honneur, les plus novateurs comme les technologies autoréparantes (traduction : créées pour résister à l’usure ou aux rayures). Cette matériauthèque sera disponible à la fois sur internet et dans les locaux du PAMA. Le Pôle de l’aménagement, qui ne compte que trois salariés, espère que les entreprises pourront “détourner” l’utilisation de matériaux dans le domaine de l’aéronautique par exemple, pour l’adapter à l’aménagement de la “maison de demain”. L’enjeu est de taille : le PAMA estime que les 150 entreprises associées à sa démarche génèrent 3 milliards de CA et emploient près de 150.000 salariés.

Léa Davy

carre-jaune-okContact : Pôle d’Aménagement de la Maison en Alsace 27 avenue de l’Europe, Schiltigheim
03 88 24 85 58 | j.mory@pole-amenagement-maison.fr

Dossier Rénovation : grande diversité des professionnels

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Les métiers de la rénovation sont très diversifiés : des artisans en solo aux entreprises de 50 personnes, la manière de travailler diffère selon la culture professionnelle – et souvent familiale – de l’artisan. Le marché de la rénovation se rétrécit et certains professionnels ont du travail, d’autres beaucoup moins. Le contexte opère un tri sélectif et ceux qui se maintiennent conjuguent qualité de la prestation et qualité du service.


La “marque” Gallitelli

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En 10 ans, l’entreprise de rénovation est passée de 3 à 40 personnes, sous la houlette de Marc Gallitelli, qui promet une qualité de service optimale à ses clients. L’entreprise ne néglige aucun détail pour satisfaire sa clientèle, le service après-vente est même programmé dans le budget de l’entreprise.

Le périscope, journal économique - gallitelli

Gallitelli réalise le chantier du Bacio, futur restaurant italien rue de la Moselle à Mulhouse qui devrait ouvrir courant juin. Le chantier comprend l’électricité (le plus gros poste), les travaux de mise aux normes (techniques, sanitaires, accessibilité) et l’aménagement avec un agenceur italien. Gallitelli assure la gestion de l’ensemble, avec 70% de production en propre.

L’entreprise Gallitelli traite 95% de chantiers pour des particuliers, avec un carnet de commandes bien rempli. « Sur chaque chantier que nous menons, il peut y avoir un souci. Notre métier, c’est de résoudre le problème rapidement car notre réactivité garantit la satisfaction du client. Alors oui, nous sommes un peu plus chers que la moyenne, mais nous suivons nos chantiers de près et déchargeons notre client de tout souci. Pour nous, c’est la clé de la réussite et c’est pourquoi Gallitelli devient une marque : nous ne vendons pas que la rénovation, mais du service ! », explique Marc Gallitelli, fils de maçon, responsable d’une entreprise de 40 personnes spécialisée dans la rénovation plutôt haut de gamme et qui réalise 3 M€ de chiffre d’affaires annuel.

Une grande disponibilité

Des horaires de fou, une disponibilité à toute épreuve : où puise-t-il cette énergie ? « Dans la satisfaction du client. Un client satisfait vous en adresse un autre. Et c’est comme cela que nous avons du travail pour nos salariés, maçons, plaquistes… et pas uniquement pour de gros chantiers ». L’image de Gallitelli qui ne travaille que dans de belles demeures est exagérée : « Ce qui compte dans un chantier, ce n’est pas son montant, mais la marge qui va faire vivre l’entreprise. Le but n’est pas de décrocher des chantiers à 100.000 euros sur lesquels l’entreprise ne gagne rien. Nous pouvons assurer la même qualité de service à tous les niveaux de budget ». Le “low cost” en rénovation coûte cher à l’entreprise, car le nombre de problèmes à résoudre consomme du personnel, du temps et de l’argent. Gallitelli prévoit 7% de SAV dans sa marge, pour pouvoir répondre aux problèmes de ses clients « immédiatement et sans discuter ».

Tirer le métier vers le haut

Respect des délais, conformité par rapport à la demande du client, réactivité en cas de problème, gestion des détails jusqu’aux camionnettes toujours impeccables, comment gère-t-on une entreprise comme celle-ci au quotidien ? Marc Gallitelli possède une garde rapprochée très efficace : « Nous avons une direction très soudée, avec ma mère qui gère mon temps personnel, mon frère maçon qui est très pro, notre conducteur de travaux et mon assistante avec laquelle je suis en relation permanente via ma tablette. Chacun a un rôle bien précis et est super-efficace. Nous sommes dans une dynamique positive, le personnel le ressent et nous avons très peu de congés maladie. Nous sommes très souples, en soirée, les jours fériés, pour aller voir nos clients et récupérons des jours de congé dès que possible ». La preuve : Marc Gallitelli devait s’atteler le 30 avril à une proposition de travaux importants pour un Parisien qui la voulait pour… le 1er mai. « Qui fait encore des devis aussi complexes une veille de jour férié ? » demande ce chef d’entreprise volubile à l’énergie hors du commun qui affirme « vouloir tirer le métier de la rénovation vers le haut ».

Béatrice Fauroux

 

Fugybat : l’entreprise familiale proche des clients

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Vivien Fuchs et sa soeur Marjorie ont repris le flambeau de l’entreprise familiale créée par leur père et leur oncle dans les années 1970. Chantiers de particuliers, magasins, cabinets médicaux, restaurants : Fugybat rénove tous les locaux pour des montants allant d’environ 5000 à 250.000 euros. Et a créé une entité spéciale pour les tout petits chantiers de… 40 à 5000 euros : MV Service Bâtiment.

Le Périscope, actualité économique Mulhouse :  Fugybat

Marjorie et Vivien Fuchs

30% de clientèle professionnelle, 70% de particuliers

Marjorie est responsable de la gestion de l’entreprise, et conseille les clients sur l’aspect agencement et décoration des chantiers. « On peut faire de très belles choses sans forcément dépenser des fortunes, mais avec un peu d’astuce et de créativité dans les matériaux et le mobilier », explique Marjorie. Vivien quant à lui gère le planning et l’exécution du chantiers sur le plan technique. « Nous sommes une entreprise générale tous corps d’état avec une prestation en décoration, qui est notre valeur ajoutée. Ma soeur et moi sommes complémentaires et nous nous entendons très bien. Nous avons grandi dans le bâtiment, et comprenons bien nos clients avec lesquels nous entretenons une vraie relation. Nous respectons leur demande, leur budget et sommes à leur écoute, c’est très important », explique Vivien Fuchs qui vient de terminer un cabinet médical au centre-ville de Mulhouse, le nouveau restaurant de Brunstatt “Avenue 294”, et rénove actuellement le rez-de-chaussée d’un pavillon près de Cernay. D’autres références récentes de l’entreprise au centre-ville de Mulhouse, comme Optic2000, Quai des Brunes ou le restaurant le Cercle font la fierté de l’entreprise. « Mulhouse se transforme et il y a des chantiers dans toute la ville, on est dans une dynamique positive », se réjouit Vivien Fuchs qui dirige 14 personnes.

Le Périscope, actualité économique Mulhouse :  Fugybat

Chantier Fugibat

MV Service Bâtiment pour les petits chantiers

Fugybat a identifié dans son marché des chantiers de particuliers ou de professionnels qui nécessitent de petites interventions, et a créé une structure pour ce type de clientèle. « Les personnes qui souhaitent rafraîchir leur salon ou refaire un escalier ou du carrelage ne savent pas où s’adresser. Nous effectuons aussi des finitions de chantier et des petites réparations dans des immeubles : peu de prestataires gèrent ce type de travaux ». Pour ce faire, la structure emploie des jeunes, encadrés par les seniors de l’entreprise, et gère ses factures du plus juste. « Nous tenons à conserver l’esprit familial qui est notre marque de fabrique. De même que nous conseillons des personnes qui n’iraient pas chez un décorateur, nous tenons à pouvoir satisfaire de A à Z la clientèle des petits chantiers », conclut Vivien Fuchs.

Béatrice Fauroux

Renov.com : le commercial des artisans

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Après 25 ans de carrière dans le bâtiment, Pascal Ehret a créé Renov.com, une agence commerciale où il préconise son réseau de partenaires pour l’exécution d’un chantier. Il connaît personnellement les gérants des entreprises avec lesquelles il travaille, et leur apporte un supplément d’activité tout en assurant respect de la qualité et des délais pour les clients.

Le Périscope, actualité économique Mulhouse :  RenovCom

Pascal Ehret

« Mon travail, c’est d’abord de garantir à ma clientèle de particuliers le bon choix des artisans. Je les connais pour la plupart depuis des années, et suis parfaitement au courant de la qualité de leurs prestations, et de leur santé financière. C’est une sécurité pour mes clients ». Des couvreurs aux entreprises générales en passant par l’entreprise de volets roulants, du maçon aux cuisinistes, en passant par le fabricant de vérandas ou l’installation de poêles à bois : Pascal Ehret connaît tout le monde dans le milieu et ne s’adresse qu’à des partenaires fiables, et qui peuvent assurer les prestations dans les délais convenus. Dernièrement, il a mené à bien un projet complet de salle de bain en 15 jours, avec plus de 10 intervenants. « Je suis le chantier de A à Z, c’est un gain de temps pour les entreprises et pour le client, je m’assure bien sûr aussi du respect de toutes les normes ». Pascal Ehret revendique environ 20 commandes par mois, à différents niveaux de budget. Et précise que malgré la jeunesse de son entreprise (2 ans) il a déjà des clients qui reviennent : « Un client satisfait revient. Après une salle de bain, il fait installer une véranda ou un poêle à bois ».

« J’assure la démarche commerciale de l’entreprise »

Comment démarre-t-on une clientèle à partir de zéro ? : « En prenant son bâton de pèlerin ! Je démarche les particuliers à domicile. C’est plutôt bien perçu, car ne se fait plus. Et les gens voient tout de suite si on est une personne correcte ou non. De nos jours, les artisans ont le nez dans le guidon et ne font plus ce travail ». Maintenant que l’activité est bien lancée, Pacal Ehret bénéficie du bouche à oreilles de ses clients. Mais lorsqu‘il a un rendez-vous chez un client dans un quartier résidentiel, il en profite pour prospecter ses voisins. « C’est très important, ce travail, je le fais pour mes partenaires, je suis leur apporteur d’affaires, ce sont eux qui me rémunèrent. Et les clients disposent d’un service supplémentaire à la relation directe avec l’artisan : un suivi de la totalité de leur chantier, avec un seul interlocuteur pour tous leurs projets ».

Béatrice Fauroux

carre-jaune-okContact : Pascal Ehret Etude et devis gratuit au 03 89 311 771 – www.renovcom.fr

Bâtiment : Le règne de la tablette

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Chez Fugybat (où le programme de suivi de chantier a été créé sur mesure) ou chez Gallitelli, même constatation : grâce à la tablette, on gère mieux ses chantiers.

Le Périscope, actualité économique MulhouseExécution de la moindre tâche, gestion des délais, consultation des e-mails et coordonnées de tous les intervenants : la tablette simplifie la vie des maîtres d’oeuvre. Cet écran est celui de Fugybat. Marc Gallitelli s’en sert aussi pour prendre des notes, inventorier toutes les demandes des clients, suivre de près les règlements des clients… Un outil indispensable pour assurer la qualité d’un chantier.

Nouveau : Activ’Travaux, courtage en travaux

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Premier courtier de l’enseigne dans le département, Lionel Schuller a créé son entreprise après 15 ans dans l’automobile et 12 ans dans le bâtiment. Il met son expertise du bâtiment au service des particuliers, des entreprises et des commerces pour des prestations de construction, extension, rénovation, mais aussi agencement commercial et décoration. « L’approche globale d’Activ Travaux s’inscrit dans une optique de résultat pour le client final et dans une relation pérenne avec les entreprises ». Lionel Schuller réalise des travaux clé en main. Pour ce faire il met les clients en relation avec des entreprises du bâtiment triées sur le volet, s’assure que le coût du chantier est en adéquation avec le marché, que le travail est bien fait et que les délais sont respectés. Sa prestation est assortie d’une enquête de satisfaction.

Contact : Activ-Travaux, Lionel Schuller | 06 33 43 69 95 – l.schuller@activ-travaux.com

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